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Patron incognito : l'expérience Uber

Le Wall Street Journal rapporte que le PDG de Uber s’est mis incognito pendant plusieurs jours au volant d’une voiture dans les rues de San Francisco pour se rendre compte des difficultés et comprendre pourquoi Uber avait du mal à recruter des chauffeurs. Intéressant et exemplaire.

Quand le patron prend incognito, la place de ses employés : ce que M6 a imaginé pour la télé, Uber l’a fait.

Voilà une expérience que beaucoup de patrons devraient faire ( ou refaire) actuellement pour comprendre la situation de certains de leurs salariés et comprendre aussi pourquoi ils ont du mal à en recruter.

Le Wall Street Journal rapporte que Dara Khosrowshahi, le PDG de Uber a pris une voiture pendant quelques jours dans la rue de San Francisco. Il a tout fait pour rester incognito, faut dire qu’il n’était pas trop médiatisé contrairement à ses prédécesseurs’ Sans rien dire à personne ( pas même à ses collaborateurs dit-on ) il a acheté une Tesla d’occasion, il s’est habillé en jeans’ et tee shirt, et s’est mis à faire des courses pour expérimenter l’application et vivre la vie d’un chauffeur comme les autres.

Le but était de mieux comprendre ce qui se passait dans la vraie vie d’un UBER. Au bout d’une douzaine de courses, il a compris beaucoup de choses. D’abord, il s’est battu avec l’application qui ne marche pas toujours très bien. Ensuite il a refusé certaines courses parce qu’elle lui paraissait trop courtes ou trop longues, ou trop risquées, et du coup, il a assez mal encaissé les sanctions financières appliquées par l’application. Ne parlons pas des clients et leur comportement. La majorité était correcte mais sans plus. Certains étaient grossiers, sales et même menaçants. Quant à travailler la nuit avec ces bandes de jeunes qui discutent du trajet et finissent par vomir leur bière sur le cuir de la Tesla, n’en parlons pas.

L’expérience a été pour lui une découverte. Il a compris très vite les raisons pour lesquelles Uber avait désormais beaucoup de mal à trouver de main d’œuvre de qualité et fidèle. Cette pénurie de main d’œuvre l’a décidé à commander une étude approfondie sur la façon dont les chauffeurs étaient traités mais aussi à réorganiser le fonctionnement de l’application.

Uber a ainsi fait la liste des fonctionnalités qu'il fallait ajouter pour améliorer son fonctionnement, lui donner par avancer la destination (ce qui n’était pas fait au départ) et ce qui permet au chauffeur de la refuser s’il la considère dangereuse, avec surtout un système de bonus beaucoup plus incitatif. Dans la foulée, le PDG a introduit la possibilité aux chauffeurs de faire des livraisons et notamment des livraisons de repas en intéressant les chauffeurs aussi bien que les fournisseurs.

Selon le Wall Street journal, les résultats obtenus sont très positifs : moins de difficultés à recruter des chauffeurs, une activité en croissance et une progression des revenus des chauffeurs et de la compagnie. Effet collatéral, les chauffeurs sont de plus en plus nombreux à s’adapter au statut de travailleurs indépendants. Un statut que vient d’entériner la cour d’appel de Californie contre les syndicats qui réclamaient une qualification de salariés. L’expérience du PDG de UBER n’a donc pas été inutile.

Ne pas s'enfermer dans son palais

En tant que client, on se laisse aller à regretter parfois que Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, ne s’arrête pas personnellement dans une station-service pour faire son plein lui-même, il s’apercevrait d’abord que c’est cher ( mais il doit le savoir ) mais que ça n’est pas toujours très propre et quand pour finir, le terminal de paiement ne fonctionne pas correctement, on regrette le pompiste qui autrefois nettoyait le parebrise.

En tant que client toujours, on souhaiterait que Sébastien Bazin, le PDG du groupe Accor, fasse de temps en temps un stage chez Ibis ou chez Novotel à la périphérie d’une petite ville de province, fréquentée pendant la semaine par les voyageurs de commerce. Il comprendrait mieux ce que sa marque offre au client pour le prix qu'il paie. Il comprendrait mieux que le voyageur hésite à y venir avec la famille le Week-end end ou en vacances.

Autrefois , Paul Dubrule et Gerard Pélisson, les pionniers fondateurs du groupe, allaient passer une nuit dans un de leurs hôtels dès qu’ils le pouvaient. Mais c’était avant que leurs portraits photographiques soient accrochés dans le hall d’accueil de tous les établissements du groupe

On reproche beaucoup aux hommes politiques de ne pas connaitre la « vraie vie ». D’être hors sol. En dehors des périodes de campagne électorale bien sûr et encore. Mais la critique pourrait aussi s’adresser aux chefs d’entreprise qui ont trop souvent délégué la reconnaissance du terrain à leur service marketing ou DRH. La multiplication des outils digitaux, les réseaux sociaux prouvent bien que les enquêtes d’experts ne suffisent pas.

On s’interroge souvent sur le succès insolent des Gafam, les Google, Microsoft, Apple. Mais ce sont des entreprises où les grands patrons sont les utilisateurs permanents des objets ou des logiciels qu’ils offrent.

Rien ne vaut l’expérience de se mettre aux manettes. Machiavel, qui a tout compris sur les mécanismes du pouvoir, n’a jamais dit au « Prince » de rester enfermer dans son palais.

Statut de salarié OU travailleur indépendant des plateformes numériques, que choisir ?

En 2021, après deux ans de bataille au Parlement européen, ses membres s'apprêtent à discuter une proposition de la Commission visant à réguler l'ubérisation de l'économie.

Pour l'instant, l'Espagne est le seul pays à avoir fait passer une loi imposant de reconnaître la relation salariale dans le secteur de la livraison.

En amont de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, où les citoyens de l'Union européenne (UE) sont invités à imaginer et à bâtir le futur du bloc, Slate lance le projet «Mon Europe à moi». L'objectif: donner la parole aux jeunes Français et Européens, recenser leurs attentes et leurs demandes, et y faire réagir des spécialistes et des membres du Parlement.

Semaines «de soixante-dix heures», absence de sécurité sociale, salaires ridicules… En Europe, les travailleurs des plateformes numériques, comme Uber ou Deliveroo, bénéficient pour la plupart de conditions de travail très dégradées. Conducteurs de VTC et livreurs à vélo, notamment, ont en commun le même statut, celui d'autoentrepreneur, qui n'offre quasiment aucun filet de sécurité en cas de pépin. Mandjou Karaboué, livreur parisien à vélo, fait partie de ces millions d'Européens précarisés. Sa situation l'a poussé à mettre en place le premier syndicat parisien des livreurs à vélo, à la CGT.

«Le domaine de la livraison à vélo et à scooter comporte beaucoup de risques, notamment l'hiver ou en période de canicule, détaille le livreur. Certains camarades sont victimes d'accidents du travail, et, à cause de leur statut, ils ne sont pas protégés.» Et puis, en plus des très longues journées payées au lance-pierre «à cause de la non-transparence des algorithmes, qui parfois nous font parcourir 5 kilomètres pour 3 euros», l'autoentrepreneuriat induit que «les livreurs n'ont pas le droit au chômage, ni aux arrêts maladie et encore moins à la retraite». Au vu de «la grande difficulté de se faire entendre face aux plateformes», Mandjou Karaboué attend beaucoup de l'UE sur ce sujet.

Pour comprendre ce que fait l'UE sur ce sujet, Slate s'est entretenu avec Leïla Chaibi (La France insoumise), eurodéputée, membre de la Commission de l'emploi et des affaires sociales du Parlement européen et l'une des artisanes d'une proposition au Parlement sur ce sujet.

Cela fait deux ans que l'Europe travaille sur la question des travailleurs des plateformes numériques. Aujourd'hui, c'est simple, il n'y a pas de législation européenne en la matière. Mais, partout en Europe, la situation est la même, avec des plateformes numériques de travail qui sont apparues et qui se font passer pour des intermédiaires entre un travailleur indépendant et un client, alors que, dans les faits, on constate qu'elles utilisent ce statut de manière frauduleuse. Elles ont trouvé une brèche pour avoir des gens sur lesquels elles exercent un lien de subordination, sans pour autant avoir à assumer la contrepartie, qui est un contrat de travail.

Pour l'instant, l'Espagne est le seul pays qui a fait passer une loi, laquelle concerne uniquement le secteur de la livraison et qui impose de reconnaître la relation salariale. Partout, en Italie, en Grèce, mais aussi en France, les juges, quand ils sont sollicités par les travailleurs, requalifient ces derniers en salariés. C'est pour cela que l'UE s'est dit, il y a deux ans, qu'elle devait légiférer sur ce problème. Un bras de fer s'est alors engagé avec ceux et celles, notamment les plateformes numériques, qui disaient qu'il fallait créer un troisième statut, et les autres, comme le Parlement européen, qui défendaient un passage au salariat.

Pour rappel, un salarié est subordonné à son employeur qui lui fourni un bulletin de paie et ses avantages (congés payés, primes, ordre de mission, horaires).

Quant au travailleur indépendant (non salarié), la mission est flexible en fonction de trois unités (lieu, temps et action). Savoir s'adapter au bon moment et bien se reposer surtout pour éviter tout risques de "burn-out" est la condition sine qua non de la réussite. La digital detox est clé de la réussite en matière de développement personnel.

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